Beaucoup de gens s’intéressent à la culture du cannabis en Afghanistan mais très peu ont osé mettre les pieds dans ce pays. Je crois que si j’ai pu ramener de telles photos c’est parce que j’ai déjà pas mal voyagé, j’ai un minimum de matériel et de connaissance en photographies,  et aussi sûrement parce que j’apprécie les bonnes chose et que je suis bien au courant des nouvelles modes occidentales en la matière.

Quand on entend parler de drogue en Afghanistan, l’opium reçoit beaucoup plus d’attention. Dans les articles universitaires, la couverture médiatique, ou les enquêtes journalistiques, le cannabis est évoqué comme une menace commune aux autres drogues. Les Afghans que j’ai rencontré étaient très surpris que je prenne le temps de m’assoir et fumer avec eux.

Aucune photo n’a été mise en scène ou dirigée, éclairée artificiellement, ou photoshopé. Je n’ai arrêté personne pour prendre une photo. J’ai pu photographier certaines des plus belles scènes ue j’avais devant moi, le reste est gravé dans ma mémoire.

Si je me suis lancé dans cette aventure d’auto-publier un livre photo, c’est parce que j’ai vu des choses qui résonnent beaucoup avec l’évolution du cannabis en Occident.

L’autre raison qui m’a poussé à produire un livre commercialement viable, c’est pour pouvoir envoyer une partie des bénéfices directement en Afghanistan, aux gens que j’ai rencontré et qui sont en photo dans le livre. 10% des bénéfices du site internet leur est destiné.